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After the empire, ameritrash et kubenbois sont dans un château…

par jeudeclick
Publié : Dernière mise à jour le 446 vues 5 minutes de lecture

Depuis la sortie du surprenant Champions of Midgard en 2015, nous gardons un œil toujours attentif sur les publications de GreyFox Games. 7 Ronin, War of the worlds et Tsukuyumi, nous avaient ainsi largement séduits par leur profondeur thématique et mécanique respective. Avec After the Empire, les co-auteurs Evan Halbert et Ryan Mauk nous promettent une fois encore un gameplay original avec un jeu semblant fusionner harmonieusement un système de Tower Defense très Ameritrash avec du placement d’ouvrier, très Eurogame. Et c’est maintenant, sur Kickstarter !

En effet, le jeu fait actuellement l’objet d’une campagne Kickstarter qui fait suite à un premier lancement finalement annulé le mois dernier. Le jeu est aujourd’hui, largement financé, et si sa campagne est menée jusqu’au bout (26 septembre 2019), il permettra à 2 à 4 joueurs de 14 ans ou plus de s’affronter pendant 1h30 à 2h00.

Pas de monstres ou autres créatures maléfiques à repousser, mais de rugueux et avides envahisseurs. L’empire auquel fait référence le titre c’est l’Empire romain, qui dans sa chute a entraîné une longue période d’instabilité politique en Europe nommée « Ages des ténèbres ». Dans After the Empire, chaque joueur se met dans l’armure d’un seigneur médiéval dont l’objectif est de faire prospérer son fief (une ville fortifiée et les terres attenantes) tout en résistant aux assauts répétés des envahisseurs venus de l’Est.

Rebâtir…. encore et encore !

Vous jouerez 8 saisons. A la fin du 8ème tour, le seigneur possédant le plus d’or sera déclaré vainqueur et les honneurs de la lutte contre l’ennemi commun retomberont exclusivement sur lui. Chaque joueur possède un plateau propre représentant son fief et partage avec les autres seigneurs un plateau central dont le fonctionnement général fait penser à celui de Viticulture.

Après avoir perçu leur revenu, les joueurs commencent par placer leurs sujets (ouvriers) sur le plateau central et sur les cartes bâtiments déjà construits. Vos ouvriers vous permettront de collecter de l’or (taxes), d’extraire des ressources, de vendre/d’acheter des ressources, d’enrôler/de soigner des soldats, de construire/réparer/améliorer des structures défensives et des bâtiments ou encore d’accueillir des réfugiés qui apporteront leur savoir-faire à votre fief. Une fois les ouvriers placés, il est temps pour chaque joueur de préparer le prochain assaut en assignant une place à chaque soldat.

Au moins 3 cartes « envahisseurs » et une carte « Siège » sont ensuite révélées. En fonction des cartes, un certains nombre de soldats, d’archers et d’engins de siège vont attaquer votre fief de part et d’autre des fortifications (la direction de chaque attaque est indiquée sur chaque carte). Les joueurs qui auront suffisamment bien calibré leurs défenses seront récompensés, les autres verront leur fief saccagé, leur or à moitié pillé et leurs réfugiés tués.

Dans tous les cas, il faudra, dès le début de la prochaine saison, remettre debout ses défenses, son armée et son économie… en prévision du prochain assaut… qui pourrait être bien plus violent !

Le plus riche prend plus cher !

La mécanique originale de ce tower défense, c’est que plus vous êtes riches (donc proche de la victoire), plus vous attisez la convoitise des envahisseurs et plus les assauts seront nourris en soldats et archers ! En plus de déterminer le gagnant en fin de jeu, posséder beaucoup d’or vous offre plus d’actions lors de la phase de pose d’ouvriers et détermine favorablement l’ordre des tours de jeu… Mais si votre soif de puissance vous contraint de protéger insuffisamment vos richesses, vous risquerez de succomber aux attaques spécialement violentes des envahisseurs qui n’auront plus d’yeux que pour vous ! Être leader n’est pas toujours payant ! Cette mécanique ouvre donc le jeu à des stratégies plus fines d’anticipation et d’opportunisme, et ça nous intéresse grandement !

Pour participer au financement de ce séduisant eurotrash et acquérir la boîte de base et tous les strech goals associés, préparez-vous à délester votre bourse d’environ 95 euros (frais de port inclus).

Si vous avez suivi la première campagne (annulée en août de cette année), vous aurez noté que le prix n’a pas changé, mais que le jeu promet maintenant 160 figurines supplémentaires en remplacement des tokens qui représentaient les soldats et archers ennemis. Et là est toute la différence !

A présent, il ne vous reste plus qu’à prendre votre décision sur cette campagne et partir au combat !

La campagne de financement sur Kickstarter 

Rédacteur de l’article : Marc

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