L’affrontement final oppose Son Goku à Vegetta ! Cela fait déjà 30 minutes que le combat a débuté ! Les deux combattants en sont à leur forme finale de transformation. Le fameux super Saiyan Divin Super Guerrier, reconnaissable via la couleur bleu de ses cheveux !
Nous sommes tout excités au bord du terrain et je peux vous dire qu’à cet instant nous ne pouvons pas deviner l’issu du combat !
Mais quelle tension messieurs-dames !
Voilà ! Son Goku prépare quelque chose, il replie ses mains contre sa hanche, j’aperçois une lueur ! Mais que fait-il ?…
Bon nombre de nous ont passé la trentaine. Notre enfance fut en partie bercée par les premiers dessins animés provenant du Japon. Sans compter les collaborations franco-japonaises tant le style marchait. A l’époque, dans les années 90, nous n’appelions pas ces œuvres « Mangas » pour nous c’était Nicky Larson, les Chevaliers du Zodiac, Sailor Moon mais aussi Dragon Ball. On se rappelle des doublages qui faisaient sourire, mais quand on était devant le « Club Dorothée » ou « Récrée Kids », nous étions captivés par les images et les aventures de nos héros.
Aujourd’hui nous avons grandi mais bon nombre d’entre nous furent enjoués de revoir la patte du célèbre Akira Toriyama sur la suite de Son Goku et ses amis : Dragon Ball Super !
Si nous vous en parlons c’est qu’en mars dernier (2018), la société Bandai Namco propriétaire de la franchise, a lancé en France le Jeu de Cartes à Collectionner (JCC) sur Dragon Ball Super (DBS).
Ce jeu, malgré tous les défauts que nous connaissons sur les JCC en général, connaît un vrai succès dans notre pays. D’ailleurs les distributeurs sont vite tombés en rupture de stock tellement la demande a été forte ! On vous explique les règles ? Allez, c’est parti…
Super Saiyaaaaaaaaaaan…
Ce jeu de carte est un jeu d’affrontement asymétrique où deux joueurs doivent grâce à leur pack de carte construit, essayer de battre leur adversaire. Eh oui, on pouvait s’en douter !
Pour jouer à Dragon Ball Super Card Game, chaque joueur doit créer un Deck de 50 cartes ainsi que 1 carte de Leader à base de cartes récupérées dans des « Starters Decks » (Deck de démarrage) ou des « Boosters » (paquets de 12 cartes). Un Deck ne peut cependant jamais avoir plus de 4 fois la même carte.
Les cartes sont de 3 types et de 4 couleurs. On distinguera donc les Leaders, les cartes combats et les cartes extra en ce qui concerne les types ainsi que les couleurs rouge, bleu, vert et jaune.
La particularité de ce JCC est qu’il n’y a pas de cartes « mana » ou « énergie » à proprement parler. Toutes les cartes du deck peuvent remplir cette fonction car outre les cartes « Leaders » toutes les cartes peuvent apporter, de par leur couleur, l’énergie souhaitée.
Les cartes Leaders représentent le héros ou vilain qui permett de diriger votre jeu. Chacun d’eux a 8 « points de vie ». Lorsqu’un Leader voit ses points de vie tomber à 0 alors la partie est perdue pour le joueur propriétaire. De plus, ce Leader comporte les informations suivantes : une couleur, une puissance, puis des effets qui lui sont propres. Les cartes « Leader » ont la particularité de comporter deux faces, une face « normale » et une face « éveillée ». Lorsque les points de vie tombent à 4 ou en dessous, le joueur peut choisir de « l’éveiller ». Un éveil permet de piocher deux cartes et changer la face de ce dernier côté « éveillé » ce qui lui octroie un surplus de puissance ainsi que des effets un peu plus puissants.
Les cartes combat se composent des éléments suivants : une couleur, un coût en énergie (avec des minimum d’énergie de couleurs particulières), un nom, un texte contenant les capacités de la carte, une valeur de puissance, une catégorisation (Personnage, Origine et Ere) ainsi que sur le côté le coût et la valeur de la carte en mode « combo ».
Ces cartes combats seront la base du Deck et c’est avec elles que les joueurs tenteront d’attaquer les cartes et le Leader adverses.
Les cartes extra sont un genre de cartes « magie » permettant de booster vos combattants ou contrer votre adversaire. Elles se composent elles aussi d’un coût en énergie comme les cartes combat ainsi qu’un nom et un texte décrivant la capacité de la carte. Ces cartes ne contiennent ni catégorisation ni valeurs de combo.
La table de jeu est séparée en plusieurs zones : une zone de Deck (où le Deck est posé), une zone de dispersion (endroit où les cartes sont défaussées), une zone de Leader (emplacement de ce dernier) une zone de Combat (où on dépose les cartes combat), une zone Energie (où on dépose les cartes énergie) et un zone Combo (où sont joués les combos).
Au démarrage de la partie, on choisit un premier joueur puis chaque joueur place son Leader puis pioche 6 cartes de son Deck. Les joueurs placent également les 8 premières cartes du Deck face cachée sous le Leader. Ces cartes représenteront les points de vie du Leader.
Chacun son tour, les joueurs enchaîneront une série de phase de jeu avant de laisser la main à leur adversaire. Au début de son tour, le joueur actif doit remettre en position « Action » c’est-à-dire rendre disponible ses cartes activées lors des tours précédents.
Ensuite (hormis au premier tour du premier joueur) le joueur actif pioche une carte de son Deck et la rajoute à sa main. Une fois cette opération effectuée, il peut choisir une carte de sa main afin de la placer dans sa zone d’énergie. Elle fera donc partie des énergies disponibles pour ce joueur.
Enfin, le joueur pourra effectuer autant de phases « principales » qu’il le souhaite. Ces phases principales permettent les actions suivantes : dépenser de l’énergie pour jouer une carte de sa main, attaquer une carte action adverse en mode « inertie » (c’est-à-dire engagée) ou attaquer le Leader adverse. Attention cependant, le premier joueur ne peut pas faire d’attaque durant son premier tour.
Une fois que le joueur actif estime avoir terminé ses phases principales, alors il peut annoncer la fin de son tour et enclencher donc le tour de son adversaire.
On enchaînera donc ces phases jusqu’à ce qu’un joueur emporte le combat.
Un petit mot encore sur les phases de combat. Lorsqu’un joueur déclare une attaque, il commence par choisir une carte attaquante (carte combat ou Leader) il passe donc cette carte en mode inertie et annonce la cible de l’attaque (carte combat adverse en mode inertie ou Leader adverse). A partir de ce moment, l’adversaire peut choisir de jouer une carte extra (en payant son coût) pour contrer ou annuler l’attaque. Si l’attaque est annulée la phase de combat se termine à ce point. Ensuite le joueur défendeur peut choisir s’il a une carte combat sur son jeu avec la capacité « Bloqueur » de l’utiliser afin de changer la cible initiale de l’attaque par la carte bloqueuse. L’action suivante pour l’attaquant est de choisir d’utiliser des cartes de sa main pour effectuer des « Combos » en payant le coût de combo. S’il fait cela il augmente la puissance de la carte attaquante par la valeur de combo utilisée. Suite à cela, le joueur défenseur peut également choisir des cartes de sa main de la même manière pour effectuer lui aussi des combos.
Enfin on compare la valeur de puissance finale des deux cartes engagées et si la puissance de l’attaquant est supérieure ou égale à la puissance du défenseur alors l’attaque réussit. Si la carte défenseuse est une carte combat elle est alors défaussée dans la zone de dispersion. Si la carte défenseuse est le Leader, ce dernier perd un point de vie et alors le joueur de ce Leader pioche une carte point de vie et la rajoute à sa main.
Carte à collectionner rime avec jeu de collectionneur
Jouer à un JCC n’équivaut pas seulement à affronter des adversaires. Ce format de jeu est vicieux car il touche particulièrement les collectionneurs qui souhaitent obtenir toutes les cartes du jeu. Et pour cela, c’est le compte en banque qui « trinque ». Bien évidement on trouvera donc deux types de joueurs lorsqu’on parlera de JCC autour de nous. Les fans qui vont comprendre ce hobby et les détracteurs qui n’ont jamais compris les personnes achetant des boosters Magic, Pokemon, Yugioh et maintenant Dragon Ball Super.
Il faut savoir qu’il n’est pas aisé de pouvoir réunir toutes les cartes de chaque version du jeu. Car les cartes sont réparties en 5 catégories de valeur : les cartes communes, les cartes non communes, les cartes rares, les super rares, les spéciales rares (design secondaire d’une super rare), les cartes secret rares ainsi que les cartes promotionnelles. Et les cartes invisibles-hyper-mega-giga-rares-puissance-dix-mille ! Non, ça ce n’est pas vrai, on plaisante ! Encore que des cartes invisibles ? Bref…
En règle générale, lorsqu’on souhaite acheter des cartes pour le jeu DBS Card Game, alors on a le choix entre acheter un Deck de départ, des boosters, des specials-pack ou des displays.
Les Decks de départ contiennent des cartes précises et connues dont certaines disponibles seulement dans ces Decks.
Les boosters quant à eux contiennent 12 cartes de la série choisie réparties au hasard de la façon suivante : 3 cartes non communes, 8 cartes communes et une carte au minimum rare. Il se peut que cette carte rare soit remplacée par une carte super rare ou plus rarement par une spéciale rare ou encore plus rarement par le secret rare de la série. C’est bon, vous suivez ?
Les special-packs contiennent 4 boosters ainsi qu’une carte promotionnelle connue.
Un display contient 24 boosters ainsi qu’une carte promotionnelle et lors d’un lancement d’une nouvelle série, les magasins partenaires fournissent des boosters et/ou cartes promotionnelles en plus du display.
Pour obtenir les cartes promotionnelles une des façons principales est de participer à des tournois qui offrent à minima une carte promotionnelle au hasard parmi celles disponibles.
Sinon, comme pour le jeu Magic, il est possible de se procurer les cartes à l’unité selon une côte établie par rapport à la rareté et l’offre et la demande.
Mais au final, c’est bien ?
La version française du jeu fabriqué en Belgique est très réussie. Tant les cartes que les « foils » (brillances des cartes rares) des cartes françaises sont vraiment jolies. Et que ce soit seulement la brillance ou même l’effet pailleté sur les cartes, le rendu est plutôt sympathique !
Le jeu est facile à prendre en main, il y a quelques mots clés à comprendre mais il y a toujours une définition sur les cartes à côté de ces mots clés et la règle est simple. Elle tient d’ailleurs sur une feuille ! De plus, l’idée d’avoir créé une application pour vos tablettes, smartphone ou pour votre pc est géniale. L’application fait office de tutoriel vous permettant de comprendre les règles en 6 étapes, la 6ème étant une partie contre l’ordinateur avec des Decks de cartes préconstruits. Cette application est très bien faite et permet vraiment de pouvoir comprendre facilement le jeu.
En règle générale, les jeux de cartes à collectionner proposent vraiment une grande rejouabilité car on passe notre temps à créer des nouveaux Decks, à les améliorer et avec les nouvelles séries de cartes sortant régulièrement, il y a toujours du nouveau contenu à découvrir. Lequel permet aussi d’agrémenter le jeu au fur et à mesure du temps qui passe.
Un des gros points forts est l’utilisation des cartes du Deck en tant qu’énergie. Cela permet vraiment d’éviter de se retrouver avec une main de cartes inutilisables comme on pourrait le voir dans Magic ou Pokémon par exemple.
On apprécie aussi que les cartes les plus intéressantes sont souvent les cartes communes et non communes. Les cartes rares ou super rares sont intéressantes, on ne dit pas le contraire, mais on peut vraiment créer des Decks forts et solides avec des cartes faciles à obtenir. On n’est donc pas obligés de débourser énormément pour faire des Decks qui sont corrects en tournoi et c’est vraiment bien !
Il est toujours difficile de donner un réel avis sur un jeu de cartes qu’il soit évolutif ou à collectionner. Néanmoins, DBS Card Game se démarque vraiment des autres jeux de cartes existant par rapport à ses deux points forts. Bien sûr nous ne parlons pas ici que le jeu comme tout JCC est une machine commerciale ! Mais si on passe outre le fait de ce hobby très onéreux (surtout pour les collectionneurs compulsifs) il est à l’heure actuelle un des meilleurs JCC sur le marché tant bien pour le côté jeu que pour le côté collection !
A peine sorti et déjà un bel avenir !
La sortie du jeu en francophonie est très récente puisqu’elle date de fin mars 2017 et déjà 2 séries sont sur le marché. Voire même, il a surpris tout le monde car il y a eu des ruptures de stock assez rapidement ! Personne ne s’était attendu à l’accueil qu’il a reçu.
Pour les collectionneurs, les séries existantes sont :
- « BT01 : Galactic Battle » contenant 114 cartes différentes dont 60 communes, 30 non communes, 12 rares, 8 supers rares et 4 spécial rares.
- « BT02 : Union Force » contenant 127 cartes différentes dont 60 communes, 30 non communes, 18 rares, 14 super rares, 4 spécial rares et 1 secret rare. La nouveauté dans la série c’est la venue d’un nouveau type de carte : la secret rare.
- « BT03 : Mondes croisés » contenant 217 cartes. Nous ne connaissons pas encore la répartition mais il y a plusieurs nouveautés annoncées : Il y aura une nouvelle couleur de carte : les cartes « noirs ». De plus les cartes communes et non communes auront des versions « foil » donc brillantes !
En France il y a quelques versions de retard par rapport aux US, mais cela nous permet de savoir que le jeu va progresser encore plus et va avoir de belles années devant lui.
De plus il y a en ce moment énormément de tournois en boutiques (jusqu’à un tournoi/semaine dans les boutiques partenaires) ce qui permet de continuer d’avoir une super communication sur le jeu d’autant plus que beaucoup de cartes promotionnelles (jouables) ne sont disponibles qu’en tournoi !
Enfin vous l’aurez compris le jeu a démarré en trombe et devrait continuer pendant un long moment !
Le site officiel du jeu
Le site d’aide de jeu
Rédacteur de l’article : Sylvain
Informations destinées aux personnes avec un handicap
En complément à nos articles, nous transmettons ci-dessous des précisions destinées aux personnes présentant une atteinte à la santé (visuelle, auditive ou déficience intellectuelle) :
– Ce jeu demande une bonne capacité de réflexion et semble peu compatible avec une déficience intellectuelle.
– Présence de petits caractères sur les cartes du jeu.
– Ce jeu semble ne présenter aucune autre limitation particulière.